Que l’on soit bien d’accord, dans l’absolu, je ne suis personne pour vous dire quoi faire ou comment le faire.
Bon, ça commence bien, n’est-ce pas ! Lol (Je me rends compte tout à coup à quel point cette intro est graaaaaaaaaaaaave vendeuse !)
C’est la raison pour laquelle « Light and love » est et sera avant tout un témoignage à vocation de partage et d’inspiration ainsi qu’une proposition d’accompagnement sur votre chemin à vous.
Ou pas. Il n’y a pas d’obligation.
Ce ne sont que mes vérités, à moi. Et elles sont évolutives, de surcroît.
C’est avec plaisir que je vous présente les concepts piliers de « Light and Love » :
1. LE FEMININ SACRE
Le Féminin Sacré…. C’est tellement de choses à la fois….
Tellement de choses pour moi.
Un savant mélange de courage, d’émancipation, de liberté, d’authenticité, de bienveillance, de passion, de créativité, d’intuition, d’écoute de soi, de sensualité (ou plutôt de sensorialité), de douceur (mais pas que), d’affirmation, d’indépendance, de sensibilité, d’empathie, d’appartenance à plus grand que nous, de connexion à l’Invisible, à la Nature; de respect; de connaissance et de soin de soi, de son corps et de congruence avec les aspirations de son âme.
C’est savoir « enfin » ce qui est bon pour nous. C’est répondre à ses propres besoins.
C’est aussi ne plus aller vers ce qui nous détruit.
C’est s’estimer, enfin ! à sa juste valeur. Ni plus, mais ni moins. C’est savoir quelle femme on est aujourd’hui et l’être pleinement, dans toutes ses dimensions.
C’est avoir de la gratitude pour qui on est devenue.
C’est faire de ce que l’on est un atout, et non pas un handicap ou une raison de nous flageller voir de nous désespérer de nous-mêmes.
C’est accepter ce que l’on ne peut pas changer et ce qui est hors de notre contrôle.
J’aurai multe occasions dans le futur de détailler toutes ces notions et d’expliciter aussi, et surtout, comment les incarner, c’est-à dire les mettre concrètement en place et en action dans sa vie.
2. L’EMPOWERMENT
L’Empowerment c’est cette notion de (re)prise de pouvoir :
LE SIEN, je précise, pas celui de la voisine, on est bien d’accord ! 😉 Oui, c’est comme une sorte de putsch.
Le pouvoir, non pas dans le sens abusif ou contrôlant du terme, mais « simplement » : reprendre sa vie en mains, reprendre les rênes de sa vie, devenir « la leadeuse » de sa vie. Se rendre autonome. Assumer ce qu’implique l’indépendance.
C’est ça le leadership.
En fait c’est comme si « avant », dans ma « précédente vie », j’avais donné les rênes de mon chariot (retour dans « la petite maison dans la prairie », j’adoooore ! lol grosse régression mais j’assume) à la personne assise à côté de moi et que ce chariot était celui de ma propre vie ! Je suis là à côté du conducteur et je lui ai donné les rênes : « tiens, va-y mec, vas où tu veux ! ». Enfant c’était mes parents – bon jusque là c’était somme toute à peu près logique on va dire – mais une fois adulte j’ai perpétré ce schéma, sans m’en rendre compte bien sûr. J’ai trouvé quelqu’un à qui confier le lead de ma vie jusqu’à m’auto-persuader que j’étais incapable de mener ma vie seule; que j’étais infoutue de prendre mes propres décisions; jusqu’à me supposer impuissante à créer ma vie à moi, à savoir ce qui était bon pour moi, à reconnaitre ma valeur; inapte à me valider moi-même et surtout capable de me disqualifier en permanence, bien aidée, c’est vrai, pendant presque 15 ans, par ce conjoint que j’ai fini par quitter.Il n’avait plus qu’a s’engouffrer dans la brèche. Et d’ailleurs, c’est ce qu’il a fait.
Un pervers narcissique ne peut avoir de prise sur une personne qui n’a pas de faille.
Aujourd’hui cette image de moi me choque : comment ai-je pu accepter ça ???????!!!!!!!!!! Comment ????!!!!
Je dédis ce blog à toutes les femmes qui se sont soumises à une autorité qu’elles ont malheureusement et faussement cru supérieure; qui se sont suspendues à une autorisation de vivre qu’elles se sont persuadées, consciemment ou inconsciemment, de devoir obtenir.
Et j’en profite pour remercier toutes celles qui m’ont inspirée et aidée, même sans le savoir.
3. LE SELF-LOVE
Ce blog parle de l’amour de soi.
car j’ai été longtemps en détestation de moi-même, de mon corps, de ma vie que je trouvais merdique. Je me trouvais nulle à chier… Vraiment. Et je vous assure que je pèse mes mots.
Il m’arrive encore de flancher je l’avoue, de me trouver grosse, vieille, moche et finie. D’être rattrapée par un mode de pensées douloureusement auto-destructeur et dévastateur. Mais j’ai aujourd’hui la ressource pour, tôt ou tard, l’identifier et lui tordre le cou.
Je n’arrivais pas à m’apprécier telle que j’étais :
ça a commencé tôt et ça a duré longtemps, très longtemps… Pas 2 mois, pas 2 ans, ni 5 ni 10 mais … presque 40…. En réalité.
Ai je tout réglé ?
Non bien sûr, pas encore.
Mais je suis là aujourd’hui parce que j’ai « survécu ». Survécu à moi-même finalement.
Et j’ai besoin de dire comment j’ai fait.
Si vous lisez ces lignes c’est qu’il y a forcement une raison …
Et c’est pour cette raison que mon besoin de m’exprimer se légitime aujourd’hui.
J’ai entamé un processus, un cheminement de réconciliation.
J’ai pris le chemin de l’acceptation.
J’ai fait le choix de la Lumière. La Vraie.
En la matière, je n’ai, à ce jour, pas connu d’autoroute mais beaucoup de chemins assez sinueux, voire tortueux.
Quel challenge !
Quel défi que de m’accepter dans mes paradoxes, mes contradictions, mon inconstance, mon manque d’auto-discipline, mon hypersensibilité, mon jusque-boutisme, mon entièreté, mes extrêmes, mes obsessions, mes échecs et me connecter enfin à toutes ces choses que je sais faire, les domaines dans lesquels je suis performante, pertinente et dans lesquels parfois j’excelle.
S’aimer quand même …
M’aimer, malgré tout.
S’aimer, en dépit de tout.
Aimer celle qui pleure, qui se met en colère, qui déverse sa souffrance, qui ne se laisse pas faire, qui répond, qui dit non, qui se positionne, qui s’oppose, qui dit « merde »… ou « fuck », lol. Celle qui n’est pas maquillée, qui n’a pas refait sa couleur, qui traîne en jogging, qui mange des bonbons alors que « ce n’est pas bon pour la santé ». lol
C’est facile d’aimer, même facticement, la femme en réussite, douce, jeune, belle, à l’aise, gentille… C’est cliché mais…
Le challenge c’est d’aimer l’autre, aussi.
Celle qui ne se comporte pas bien, qui se rebelle, qui fraude avec la bienséance, qui fronde, qui refuse, qui s’interpose, qui revendique, qui n’accepte pas, qui n’accepte plus, qui ne supporte plus, qui attaque au lieu de se défendre, qui utilise des mots crus, qui crie, qui perd son sang froid, qui s’agite, se ridiculise peut-être, qui « pête » des câbles.
Celle là, comment l’aimer ??? Comment lui reconnaitre une existence à part entière et aussi une légitimité ?
Ce n’est pas ici que vous entendrez des poncifs du genre « la violence c’est pas bien » ou « il faut maitriser ses émotions » ou encore : « la colère c’est mal ». (oui et pourquoi pas « le feu ça brûle » et « l’eau ça mouille » aussi). Non, ce n’est pas mon vocabulaire et ce n’est pas non plus ma manière d’envisager mon humanité.
J’oscille encore bien souvent et j’apprends encore chaque jour à m’aimer de manière inconditionnelle, ce qui est la quête d’une Vie finalement. Je m’aide. Je m’aide à m’aimer car ce n’est pas « naturel » chez moi.
Et je sais que je ne suis pas la seule.
Il y a ce paradoxe : la vie nous invite à nous aimer telles (tels) que nous sommes oui, mais elle nous invite aussi à évoluer en expérimentant et en apprenant. Elle veut aussi nous voir nous épanouir car elle est faîte pour être vécue (ça fait du bien de temps en temps une évidence) et elle offre de si belles choses à ressentir, à voir, à goûter, à toucher, à faire…
La Vie donne tant à Vivre ! Alors, vivons-là.
Light and Love,
Rébecca
Somewhere on earth, en décembre 2020. update février 2021