« Let me show you the world in my eyes ».

Cette phrase tirée d’une chanson du groupe « Depeche Mode » sur leur album « Violator » (mon préféré) – signifiant « laisse moi te montrer le monde dans mes yeux » – va me servir d’introduction.

Cet article est mon premier alors vous me faites un honneur si vous êtes en train de le lire.

Mes parents m’ont prénommée Rébecca. C’est un beau prénom je trouve, c’est un prénom rare et je suis assez satisfaite je l’avoue de ne pas porter le prénom de « madame tout le monde » comme on dit. Je suis née femme et je ne le regrette pas non plus…en dépit du vécu qui a été le mien. Depuis le début de cet été, j’ai 44 ans. Un nombre qui me semble particulièrement puissant et radiant, car composé du même chiffre. En clair, ça claque sa tte-cha ! (Ah oui je vous préviens, je suis capable du plus grand romantisme ou lyrisme comme de la plus grande crudité !!)

Ce site, cette plateforme, ce blog n’ont d’autre prétention que de vous partager ma vision du monde, ma perspective des choses, mon expérience et mon mode de vie. Je le ferai avec ferveur et humilité.

Je vous relaterai, de multiples manières comment ma vie un jour a changé,

d’abord pour le pire, oui c’est vrai (mais la libération passe souvent par une inévitable explosion) puis pour le meilleur, à partir du jour où j’ai souhaité intimement et ardemment qu’elle change.
Je n’ai pas que des choses « belles » à décrire et à conter. Je vais oser vous décrire aussi la nuit noire de l’âme… longue et abyssale. Interminable. Vous dire les abîmes, les chutes, les peurs, les écorchures, les doutes, les angoisses, les anéantissements, les erreurs, les désillusions, les pleurs, les cauchemars, la panique, la remise en question, le chaos, les K.O après les uppercuts, la souffrance, le fond que l’on râcle, la honte, la culpabilité, le désamour, l’écoeurement, le désespoir… tout ce qui m’a traversée, transpercée, presque tuée, habitée, hantée, vampirisée, renversée, bouleversée, brisée, dégoûtée… je vous partagerai aussi (et c’est là l’intérêt majeur de ma démarche) comment je me suis sortie de l’impasse dans laquelle j’étais.

Comment j’ai surmonté, traversé, combattu, résisté, transcendé, transformé, nettoyé, allégé…

Si vous trouvez ici un soulagement, un éclairage, un refuge, une ressource, une inspiration, alors j’aurai la confirmation de ma contribution au monde, si modeste soit-elle, et la conviction que ce projet en train de se concrétiser sert une cause bien plus grande que moi-même ou que mon histoire propre.
Je suis aujourd’hui une femme de plus en plus épanouie.
Ce n’était pas le cas il y a encore quelques temps.
C’est simple, je n’ai jamais été aussi bien dans ma vie, dans ma tête, dans mon corps, alors que je n’ai plus 20 ans, que je n’ai pas un corps de mannequin, que je n’ai « toujours pas » d’enfant; alors que je ne me suis jamais mariée, que je vis seule avec ma chienne, que je n’ai (au moment où j’écris) même pas de petit ami, que je n’ai aucune économie, que je n’ai aucun budget pour les vacances ou les sorties, que j’ai connu des difficultés financières majeures, que je loue un modeste appartement en province parès avoir habité près de Paris… Je n’ai jamais été aussi bien dans ma vie disais-je, donc, alors que, en somme, je ne coche aucune case sociétale des « diktats » du « soit disant bonheur ».

Et pourtant, je vis, à ce jour, la plus belle période de ma vie :

la plus gratifiante, la plus épanouissante, la plus porteuse, la plus prometteuse et la plus productive aussi. J’ai sauvé ma vie, j’en suis fière et soulagée; j’ai senti au plus profond de moi-même que c’est cela que je devais faire, parfois même en dépit du bon sens ou de ce que la bienséance ou la pensée commune continuaient de me souffler. Je me suis battue avec acharnement avec toutes les forces que j’avais et j’ai réussi à ne pas mourir.
J’ai longtemps longtemps très longtemps été empêtrée dans des torpeurs émotionnelles profondes, des tortures mentales circulaires (impression de tourner en rond sur le même rond-point lol), j’étais comme emprisonnée à l’intérieur de moi-même, je me sentais coincée dans ma vie, dans mon couple; je vivais comme une condamnée, essayant de me résigner à un destin qui me désespérait intérieurement et qui avait le pouvoir de m’éteindre.
Je vivais constamment habitée et hantée par la pensée obsessionnelle que je n’arrivais pas à vivre comme les autres, ni à être pleinement heureuse.
« Les autres » semblaient y arriver, mais pas moi. Le bonheur, c’était pour les autres, mais visiblement pas pour moi. Plus le temps passait, plus je m’enfermais dans cette croyance longtemps inconsciente : une part de moi estimait ne pas mériter l’abondance. Moi je n’y arrivais pas et j’étais sincère dans cette incapacité…

Pourtant j’ai réussi à infléchir cette destinée.

Et c’est tout le propos de cet espace. Après multe péripéties,

je suis enfin devenue moi-même.

J’ai pris (ou repris) ma vie en mains et j’ai osé rêver d’un gigantesque vortex vertueux, d’une grande vague de libération multi-dimensionnelle qui emmènerait des dizaines, des centaines, des milliers (?!) de femmes dans un sillage d’épanouissement, de sororité et de solarité à 360 degrés.

Tracer le chemin, montrer la voie

de la Féminité Sacrée, des retrouvailles avec Soi, avec son instinct; de la reconnaissance de ses qualités; de l’identification de ses besoins; de la connexion à sa nature profonde et à sa créativité; de la célébration de ses accomplissements, de ses victoires; de la libération d’une énergie redoutablement mobilisatrice.

Merci de me lire. Bravo d’être là.
A bientôt pour partager et poursuivre cette quête : vitale, ardente et salvatrice.

Et ce n’est que le début.
Avec toute ma tendresse,

Rébecca – octobre 2020 créatrice de « Light & Love »